Epoque néolithique

Les sommets abrupts tels que celui de Chèvremont, situé près d’un confluent de deux rivières (l’Ourthe et la Vesdre), étaient recherchés pour l’établissement de ces stations. Dans toutes les localités voisines, les paléontologues ont relevé des débris de cet âge de la pierre : à Vaux, au pied de la colline, c’est un reste de hache polie ; à Chaudfontaine et à Nessonvaux, ce sont des débris de lances ; à Beaufays, des hachettes ; à Embourg, juste en face du plateau de Chèvremont, des grattoirs et des silex taillés. A Chèvremont même, c’est un fragment de ces haches polies qu’on y retrouva.

Epoque romaine

Ces mêmes lieux naturellement fortifiés recherchés par les populations primitives furent également ceux où s’établirent les armées romaines.

Rappelons que non loin de là, à Embourg, c’est un camp fortifié qui ne laisse aucun doute sur la présence des Romains qui ont imposé tribut à tous leurs voisins, dont les Eburons. Même si d’illustres historiens se sont opposés sur la question, il semble bien qu’Aduatica, la célèbre forteresse dont parle César dans ses Commentaires (livre 5, chapitres 24 et suivants), s’identifie bien à Embourg.

Ce qui justifierait donc la possibilité d’une présence romaine à Chèvremont. Lors de leur conquête, les Romains, ont construit des routes appelées « via ». Près de Chèvremont, il y avait la route qui conduisait de Beauvais à Cologne. Un jour, un voyageur s’est perdu et a pu retrouver son chemin. En remerciement, il a fait graver une stèle dédiée à Mercure qui était le dieu romain protecteur du commerce et des voyageurs.

Ces mêmes lieux naturellement fortifiés recherchés par les populations primitives furent également ceux où s’établirent les armées romaines.

Rappelons que non loin de là, à Embourg, c’est un camp fortifié qui ne laisse aucun doute 1sur la présence des Romains qui ont imposé tribut à tous leurs voisins, dont les Eburons. Même si d’illustres historiens se sont opposés sur la question, il semble bien qu’Aduatica, la célèbre forteresse dont parle César dans ses Commentaires (livre 5, chapitres 24 et suivants), s’identifie bien à Embourg.

Ce qui justifierait donc la possibilité d’une présence romaine à Chèvremont. Lors de leur conquête, les Romains, ont construit des routes appelées « via ». Près de Chèvremont, il y avait la route qui conduisait de Beauvais à Cologne. Un jour, un voyageur s’est perdu et a pu retrouver son chemin. En remerciement, il a fait graver une stèle dédiée à Mercure qui était le dieu romain protecteur du commerce et des voyageurs.

Sources

Michel Fernand, « Histoire d’Embourg », (Embourg), 1978, p. 16-18. Demarteau Joseph, « Notre-Dame de Chèvremont », troisième édition ; Liège, Imprimerie Demarteau, 1913.