La carte de Ferraris (1771-1778) signale l’existence du calvaire sous la forme d’un sentier passant au vieux cimetière de Vaux. Cinq points noirs sont indiqués pour arriver à une marque plus importante : la chapelle.

Le calvaire doit dater des premiers moments du pèlerinage. Au début, c’était des gens humbles de la région connaissant bien la colline qui l’utilisaient car il laissait l’anonymat au pèlerin en ces périodes troubles. Ce chemin est attesté en 1801, il figure sur la plus ancienne représentation iconographique.

La rive droite de la Vesdre était la seule voie pour accéder aux marches rue Namont et gravir la colline.

A partir des années 1840, on voit se développer certaines infrastructures qui vont améliorer la vie des pèlerins. Le pont sur la Vesdre à Vaux ne sera construit qu’en 1842 et ce sera un pont à péage (droit perçu par l’Etat jusqu’en 1900). C’est donc principalement par la rive droite qu’on accédait au Thier. Avec l’arrivée du train en 1843 et les haltes de Henne et Chaudfontaine, les pèlerinages vont se multiplier. Des trains spéciaux s’arrêtaient à la gare de Chaudfontaine et les pèlerins, précédés par une fanfare, arrivaient toujours par cette rive au pied du calvaire.

Il faudra attendre 1959 et la nouvelle route pour que l’accès par le village de Chèvremont soit plus aisé.

Après avoir gravi les premières marches, on arrive au vieux cimetière de Vaux. Il doit dater du début du 19ème s. Site remarquable par son aspect architectural, paysager et historique. Il possède des monuments et pièces importantes : caveau octogonal avec les armes de la famille du Chevalier de Sauvage président de la chambre de commerce Liège décédé en 1865, des caveaux d’industriels de Vaux (Hennekine, Hallet-Deflandre, de Coune, Grisard, de Pierpont, Renwa-Collard, Magnée, Sante).

Après avoir gravi les premières marches, on arrive au vieux cimetière de Vaux. Il doit dater du début du 19ème s. Site remarquable par son aspect architectural, paysager et historique. Il possède des monuments et pièces importantes : caveau octogonal avec les armes de la famille du Chevalier de Sauvage président de la chambre de commerce Liège décédé en 1865, des caveaux d’industriels de Vaux (Hennekine, Hallet-Deflandre, de Coune, Grisard, de Pierpont, Renwa-Collard, Magnée, Sante).

En 1878, le Conseil de Fabrique de Vaux a fait démolir et reconstruire les 7 stations du chemin de la chapelle désormais consacrées aux 7 douleurs de la Vierge. Auparavant à Chèvremont, il s’agissait des 7 mystères douloureux du Christ. Doit-on y voir une coïncidence avec l’arrivée des Carmes sur le site à cette époque ?

En 1892, des marches de pierre de taille sont installées à l’entrée du Calvaire et, en 1897, 6 lampes à carreaux vont l’éclairer.

Pendant la guerre 14-18, le chemin est élargi et sa pente adoucie notamment à hauteur de la 2ème station.

Pendant l’occupation allemande en 1942, une association intitulée « Amis des pèlerins de la montagne de Marie » contribue à la restauration des 7 stations et à l’aménagement du chemin.

Enfin, en 2006, des peintres amateurs de l’entité, chacun dans son style propre, vont faire revivre les stations.

Les scouts de Vaux s/Chèvremont consacrent une journée à nettoyer les monuments qui vont recevoir ces œuvres. Mr Rossi a fourni et placé les vitres qui devaient les protéger.

« Devaient », car en février 2007, des vandales ont saccagé et profané ces œuvres. En réaction à ces actes barbares, l’Unité pastorale de Chaudfontaine-Sources a organisé une montée du calvaire le dimanche 25 février. Plus de 250 personnes y ont participé avec ferveur et piété.